Combien coûte un raccordement ?
Le raccordement d’un bâtiment à un réseau de chaleur présente un coût non négligeable. Toutefois, des aides permettent de le réduire fortement. De plus, l’investissement peut être rapidement amorti dès lors que le prix de la chaleur livrée par le réseau est compétitif.
Estimation des coûts
Des estimations de coûts de raccordement pour une longueur de branchement de 50m sont présentées ci-dessous :
Chargement du graphe...
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Ces estimations sont basées sur l’hypothèse de puissances de :
- 0.2 kW/m² pour le tertiaire
- 12 kW/logement pour le résidentiel
A noter que le coup de pouce "Chauffage des bâtiments résidentiels collectifs et tertiaires” permet d’obtenir des aides financières conséquentes pour se raccorder. Le coût du raccordement peut ainsi être réduit à quelques centaines d’euros par logement.
Estimer le coût d’un raccordement*
pour une longueur de branchement de 50 m
*montants donnés à titre indicatif.
Coût du raccordement
Entre - € et - €
Montant du coup de pouce
- €
Après déduction du coup de pouce
Entre - € et - €
Quels facteurs peuvent influencer ces coûts ?
Les coûts de raccordement peuvent fortement fluctuer en fonction de différents facteurs :
- La taille de l’échangeur : elle dépend de la puissance nécessaire, également appelée puissance souscrite, stipulée et contractualisée dans le contrat d'abonnement. Un échangeur plus puissant nécessite davantage de matériaux, ce qui se traduit par un coût plus élevé. La puissance souscrite est définie par des facteurs tels que la taille du bâtiment, son niveau d'isolation et le climat de son emplacement.
- La longueur de branchement : nécessaire pour raccorder le bâtiment, cette mesure est également influencée par des contraintes sur la voirie, incluant des considérations telles que les types de matériaux, les détours nécessaires, et la présence d'autres réseaux.
- Des difficultés et contraintes de raccordement :
- La nature du terrain : pleine terre, enrobé, trottoirs…
- La présence d’obstacles aériens : mobiliers urbains ;
- La présence d’obstacles souterrains : si les travaux de terrassement rencontrent des réseaux d’assainissement, de gaz ou des câbles électriques imprévus, il peut être nécessaire de les déplacer ou de les protéger. Ces travaux supplémentaires peuvent augmenter les coûts de raccordement.
- La présence de vestiges archéologiques : les opérations de terrassement requises pour le raccordement peuvent révéler des vestiges archéologiques, ce qui impose la conduite de fouilles archéologiques. Ces fouilles sont menées par des experts professionnels dont la tâche consiste à préserver et à examiner ces vestiges. Elles peuvent entraîner des coûts supplémentaires en raison des retards causés par les fouilles.
- Les travaux à réaliser dans le local sous-station :
- En rez-de-chaussée, la sous-station est généralement plus facile à installer et à maintenir. En effet, le rez-de-chaussée est le plus souvent un lieu accessible et bien ventilé, ce qui facilite l'installation des équipements et la maintenance de la sous-station. De plus, les travaux de génie civil nécessaires pour relier la sous-station au réseau sont généralement moins coûteux que sur une toiture.
- En toiture ou en sous-sol, la sous-station est généralement plus coûteuse à installer et à maintenir. En effet, la sous-station est alors plus difficile d'accès, ce qui peut compliquer l'installation des équipements et la maintenance. De plus, les travaux hydrauliques nécessaires pour relier la sous-station au réseau sont généralement plus coûteux que sur un rez-de-chaussée
L’ensemble des informations de cet article sont fournies par la Fedene Réseaux de chaleur & Froid.
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