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Quand et comment le chauffage urbain s’est-il développé en France ?

Les premiers réseaux de chaleur français ont vu le jour au début du 20ème siècle, où ils apparaissent comme un moyen de lutter contre les nuisances du chauffage au charbon et au bois individuel (approvisionnement, pollution, incendies...).
Les premiers réseaux de chaleur ont été créés au début du 20ème siècle dans quelques grandes villes, dont les besoins en chaleur étaient importants et où le chauffage urbain apparaissait comme une solution idéale pour lutter contre les inconvénients du chauffage individuel au charbon ou au bois.

Sur Paris, l’activité de la Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain débute ainsi en 1927. Le réseau compte la gare de Lyon parmi ses premiers clients, et séduit alors par le fait qu’il permette une fourniture de chaleur sans interruption et limite les risques d’incendies dans les immeubles.

Entre les années 1950 et 1970, l’urbanisation est forte en France et le déploiement de nouvelles zones d’habitation s’accompagne souvent de la construction d’un réseau de chauffage urbain, alors généralement alimenté par du gaz ou du fioul.

Les chocs pétroliers de 1973 et 1981 amènent les pouvoirs publics à chercher une diversification du mix énergétique national. Les pistes explorées en s’appuyant sur des réseaux de chaleur sont alors le recours à la géothermie profonde (au Dogger) et la chaleur issue de l’incinération des ordures ménagères, notamment en Île-de-France, où la ressource est disponible et la densité de construction élevée. De nouveaux réseaux de chaleur font appel à ces sources de chaleur, d’anciens réseaux modifient leur mix énergétique. La compétence des collectivités en matière d’établissement de réseaux de chaleur est consacrée dans la loi chaleur du 15 juillet 1980.

Le contre-choc pétrolier de 1986 se conjugue à une vague de libéralisme et le sujet énergie devient moins prioritaire. Le baril de pétrole s’effondre puis va demeurer dans une fourchette de bas prix (entre 15 à 25 $/baril) pendant presque une vingtaine d’années. C’est le coup d’arrêt des investissements dans les énergies renouvelables qui ne sont plus rentables par rapport au fioul ou au gaz dont les prix sont indexés sur ceux du pétrole.

Il faut attendre 2005 avec la loi POPE (première loi de Programmation des Orientations de la Politique Energétique) puis les lois Grenelle de 2009 et 2010 pour que les réseaux de chaleur reconquièrent une place importante dans la politique énergétique nationale. Il leur est confié la mission de se développer et de contribuer de façon importante à l’augmentation des énergies renouvelables dans le mix énergétique national.

La loi de transition énergétique pour la croissance verte de 2015 définit un objectif de multiplication par 5 de la quantité de chaleur et de froid renouvelable livrée par les réseaux en 2030, par rapport à 2012.

Aujourd’hui, différents dispositifs sont mis en place par l’État pour soutenir le développement de la filière. Des réseaux de chaleur existent dans la plupart des grandes villes, par exemple Paris, Rennes, Nantes, Bordeaux, Strasbourg, Metz, Grenoble, Lyon, Aix-en-Provence,...

Chaufferie de la ZUP de Meaux, 1968
Chaufferie de la ZUP de Meaux, 1968 (Crédit : Terra)
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